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à la pointe de la technologie

le bateau

En 2018, CORUM L’Épargne initie la construction d’un monocoque IMOCA (60 pieds – 18,28m) à la pointe de la technologie, afin de donner à son skipper Nicolas Troussel les meilleures chances de performer lors des différentes courses du calendrier.
En juillet 2023, c’est un IMOCA transformé qui est remis à l’eau afin d’être encore plus compétitif en vue du Vendée Globe 2024.

Chantier 2023

Un IMOCA transformé !

Dès l’été 2021, grâce aux différentes navigations effectuées et aux épreuves courues, l’équipe voile CORUM L’Epargne avait identifié des modifications à opérer pour rendre l’IMOCA plus compétitif en vue du Vendée Globe 2024. S’en sont suivies l’élaboration et la validation des plans pour pouvoir concrétiser ce travail lors du premier semestre 2023.

Après un chantier de plus de 6 mois, c’est un IMOCA CORUM L’Epargne transformé qui a été remis à l’eau avec une forme repensée et une nouvelle décoration.

Voir les photos du chantier

Chantier 2023

UNE NOUVELLE ETRAVE

La première modification est la plus visible et la plus importante. Il s’agit du changement de l’étrave (partie avant de la coque du bateau). Cette nouvelle version est plus « spatulée » afin de mieux rebondir sur les vagues, de moins pénétrer l’eau et donc de gagner en vitesse. Après des analyses de données et de nombreux tests effectués sur des logiciels de simulation, la construction du moule de cette nouvelle étrave a pu commencer à l’automne 2022. Un long processus terminé en juin 2023 par une étape chirurgicale : la greffe de la pièce sur notre IMOCA après le découpage de l’ancienne étrave.

Chantier 2023

DE NOUVEAUX FOILS

La deuxième modification est le changement des foils et l’adaptation des puits qui doivent les recevoir. Cette nouvelle version est le fruit de nombreuses heures de travail de notre bureau d’études et a pour objectif de faire gagner de la vitesse à l’IMOCA.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Les foils sont des « moustaches » de chaque côté du bateau qui permettent d’avoir plus de stabilité, de réduire le contact avec l’eau et donc de gagner en vitesse. Ces appendices permettent au bateau de décoller, d’où l’expression « bateaux volants » souvent employée pour décrire les dernières générations de bateaux à foils.

L'IMOCA version 2020

La construction de l'IMOCA CORUM L'Epargne a été initiée en 2018 pour permettre à Nicolas Troussel de participer au Vendée Globe 2024.

L’objectif : construire un bateau le plus léger possible pour gagner de la vitesse mais assez solide pour résister aux conditions que peut imposer la navigation en haute mer, notamment pendant le Vendée Globe.

Pour répondre à cet objectif et gérer un calendrier serré, nous avons fait appel au chantier naval de pointe de Michel Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe, et à Juan Kouyoumdjian, l’un des architectes navals mondiaux les plus réputés.

Après plus d’un an de construction, le nouveau CORUM L’Épargne a été mis à l’eau le 5 mai 2020 à Port-la-Forêt puis a rejoint Lorient, son port d’attache.

6000

heures d’études

24000

heures de constructions

25

entreprises françaises au travail

fiche technique

Longueur18,28 m
largeur5,70 m
mât27,30 m
poids7,9 tonnes
quille3,6 tonnes
Grand voile150 m²
foils2
safrans2

équipe

SkipperNicolas Troussel
managerGreg Evrard
maÎtre d’oeuvreMichel Desjoyeaux
ArchitecteJuan Kouyoumdjian

Des bateaux volants

les foils : une innovation technologique

Qu’est ce que c’est ?

Les foils sont ces plans porteurs en forme de moustaches de Dali qui sont de chaque côté du bateau. Démocratisés dans la course au large il y a une dizaine d’années, ils marquent une révolution dans l’histoire de la voile.

50% du temps de conception du bateau leur a été consacré. Les efforts dédiés aux foils peuvent faire gagner jusqu’à une semaine sur le temps de course global. Le tour du monde devrait bientôt se boucler en moins de 70 jours

Comment ça marche ?

Un foil fonctionne comme une aile d’avion dans l’eau. Lorsque le bateau est à l’arrêt il n’a pas d’utilité, mais lorsque ce dernier accélère, le foil commence à opérer. Plus le bateau va vite, mieux le foil fonctionne, moins la coque touche l’eau, plus elle avance facilement et accélère, ce qui permet de stabiliser le bateau hors de l’eau.